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Prises de conscience, changement d’habitudes… Je suis convaincue que ce défi va challenger mon quotidien; Mais je me sens plus prête que jamais! Vos encouragements de ces derniers jours via Facebook ou le blog me stimulent dans cette quête du Green, et j’en profite pour vous remercier.

Pour aborder sereinement cette transition dans mes habitudes de consommation, j’ai mis en place une stratégie de lancement.  Tout comme pour mes accompagnements “tri de garde-robe”, j’ai suivi des critères suffisamment précis et clairs, afin de ne pas tomber dans des considérations subjectives et y passer trop de temps. J’ai donc évalué dans un premier temps la qualité de mes produits, leur péremption, et mon besoin. Défi Green… C’est parti!

“Vider ce qui encombre son foyer pour mieux le remplir de joie” (Marie Kondo)

 

1-Yuka, une application pour y voir plus clair!

Dans le précédent article, je vous faisais part de mon habitude de choisir des produits plus sains.  Je devrais plutôt dire ‘que je considérais plus sains’, car il n’y avait rien de trop objectif dans mes choix. J’ai d’abord acheté des produits bio, parce que :“Si c’est bio, cela ne peut être que bon non?!”  (Oulala, on reviendra sur cette découverte plus tard). Ensuite, j’ai essayé de suivre des critères plus rationnels en déchiffrant la composition des produits en latin. Alors là, autant vous dire que j’ai rapidement abandonné l’idée.

Je suis donc restée dans ce flou jusqu’à ce que je découvre un article de 60 millions de consommateurs sur les cosmétiques non toxiques, et grâce auquel j’ai commencé à mieux m’informer sur le sujet. J’y ai découvert des marques telles que Cattier, Dr Bronner’s…Mais passée la liste des quelques produits répertoriés, comment nager au milieu de tous les autres? C’est alors que j’ai découvert l’application Yuka!

Le jour où j’ai téléchargé Yuka, c’était l’euphorie!  Super simple d’utilisation, il suffit de scanner le code-barres pour découvrir la qualité des produits. Pour faire simple, cette note évalue l’impact du produit (cosmétique ou alimentaire) sur la santé en prenant en compte les perturbateurs endocriniens, les ingrédients allergènes, irritants ou identifiés comme étant cancérogènes. Le niveau de risque y est donc défini selon différents niveaux.

C’était exactement l’outils dont j’avais besoin, et qui plus est, super ludique! Cette application allait donc m’aider à répondre à la première question: Mes produits d’hygiène et de soins sont-ils bons ou nocifs?

Mon témoignage personnel

Les produits cheveux

J’ai commencé mon tri en sélectionnant les produits par famille. Sur les 12 produits cheveux scannés, seulement 2 étaient considérés comme bons par l’application, l’écrasante majorité était de qualité moyenne. Autrement dit, je peux mieux faire.  Les deux produits  dit ”mauvais” faisaient doublon avec des produits bien mieux notés par Yuka, je m’en suis donc séparée sans regret. Pour les autres, j’ai vérifié dans quelle mesure leur qualité était moyenne.  Ils ont été mis dans cette catégorie essentiellement du fait de leur potentiel irritant. Je décide donc de les conserver jusqu’à épuisement, et les renouvellerai ensuite avec des produits mieux notés.

Autre découverte, deux shampoings secs équivalents, et de même marque, n’obtenaient pas la même note! Vigilance, vigilance…

Les produits corps

Aucun produit cancérogène ou perturbateur endocrinien à l’horizon.  Certains produits étaient même notés “excellents” tels que l’huile de coco ou l’Aloe Vera. Good job!

 

2-Identifier les voleurs d’espace

Après avoir traqués les produits “empoisonnés”, je me suis attaquée aux produits “empoisonnants”.

Les produits gratuits ou donnés

Durant mes cours d’auto-maquillage, il n’est pas rare que j’entende:

“Ma sœur a fait le ménage dans ses produits et ma laissé un sac entier, mais je ne m’en sers jamais”

“Mon amie esthéticienne me donne toutes ces crèmes, je ne sais plus quoi en faire”

“J’ai eu ça une fois en achetant un produit, mais je ne sais même pas à quoi il sert”

“Tiens c’est quoi ? Je ne savais même pas que j’avais ce produit!”

En d’autres termes, il est inutile d’occuper l’espace avec des produits dont on ne se sert pas.  En ce qui me concerne, je cumule les doses d’essai et échantillons sans les utiliser; restés dans un placard ‘”au cas où”. Je les changeais de place pour penser à les utiliser mais rien à faire;  J’en conclu que je n’en ai tout simplement pas besoin.

 

Les doublons

Il y en avait finalement beaucoup dans mes produits: Axe d’amélioration évident! Pour commencer à éliminer les doublons, je me suis donc attardée sur leur date de péremption.

 

3-“C’est quoi la date?”

Et oui les produits ont une durée de vie! Tout comme les produits alimentaires, les produits cosmétiques ont une date limite de consommation; et celle-ci est souvent d’autant plus courte, que le produit est naturel, sans ou avec peu de conservateurs.  Il est important de ne pas négliger ce critère pour deux raisons évidentes. D’une part, les produits périmés perdent en efficacité, leurs composants deviennent moins actifs.  D’autre part, ils peuvent renfermer à terme des microbes, moisissures… Je pense en particulier aux produits de maquillage et matières minérales comme les fards à paupières, khôl, mascara, rouge à lèvres. Cette probabilité augmente s’il s’agit de produits qu’on vous a donné (cf plus haut Winking smile)

Bilan J1, ce que j’en retiens

Ce premier tri m’a fait un bien fou!  Certainement parce que je suis finalement passée à l’action.  J’ai entamée une démarche.  Je ne sais encore bien jusqu’où j’irai mais c’est une première belle étape. Grâce à un travail méthodique, ma salle de bain s’est naturellement désencombrée, et j’ai appris pleins de choses!

Ce que j’en retiens:

  1. Les critères de tri doivent être clairement définis avant de débuter pour éviter toute hésitation (qualité, besoin, péremption).
  2. Il convient de diversifier ses sources d’informations (professionnels du bien-être, journaux, applications…) pour mieux s’informer et garder un sens critique.
  3. Yuka est un outil facile et ludique pour tester la qualité des produits, mais il ne renseigne pas sur leur efficacité
  4. Plus un produit est brut, moins il est nocif*. (*Attention, se fier malgré tout aux conseils d’utilisation et précautions d’usage, je pense notamment aux huiles essentielles)
  5. Stop aux “marques préférées”. Les produits d’une même marque ne se valent pas forcément, il convient de considérer chaque produit individuellement.
  6. Etablir une wishlist. Je me refuse désormais d’acheter un produit que j’aimerais tester si je possède déjà un équivalent et que le flacon n’est pas terminé.
  7. Nouvelles résolutions gain de place : Refuser poliment les échantillons;  ou du moins n’accepter que ceux dont je suis sûre de me servir (mes produits habituels pour mes déplacements ou week-ends par exemple).

Maintenant que j’ai une vision claire de la situation, il va falloir que je remplace dès maintenant certains produits (Je vous ai passé sous silence les dentifrices, crèmes visage et produits de maquillage… Je suis plutôt réaliste quant au chemin à parcourir Winking smile).

Pour la suite de ce défi, je vais partir à la découverte de magasins ou sites web pour réaliser mes futurs achats. J’espère avoir de bonnes adresses à vous communiquer et vous faire part de mes premiers coups de cœur.

En attendant faites-moi part de vos commentaires, je serais ravie de vous lire à mon tour.  Avez-vous déjà utilisé Yuka? Comment faites-vous pour évaluer la qualité de vos produits cosmétiques?

A très vite par ici!

Ludivine